En date des 3 et 4 juin 2025, deux médias congolais, « le dialogue.cd » et « le journal », ont publié successivement des articles accusant le Fonds Forestier National (FFN) et son Directeur Général par intérim, Assani Ongala Hassan, de détournement de fonds à hauteur de 33 millions de dollars, ainsi que de mauvaise gestion. Ces publications ont suscité une vive réaction de la part du FFN, qui dénonce des allégations « gratuites, diffamatoires et mensongères », visant à nuire à la réputation de l’institution et de son management.
Dans un communiqué officiel, le Fonds Forestier National rappelle que le Directeur Général ai, Assani Ongala Hassan, n’a pris ses fonctions que le 27 janvier 2025. Sa gestion est encadrée depuis le 7 mars 2025 par une mission officielle de contrôle à priori conduite par une équipe d’inspecteurs des Finances de l’Inspection Générale des Finances, déployée pour une durée de trois mois. Toute dépense doit être validée par ces inspecteurs avant exécution, ce qui rend « toute accusation de détournement purement chimérique ».
Le FFN précise également que le rapport préliminaire de la Cour des Comptes, qui fait actuellement l’objet d’examen par les autorités compétentes, couvre la période allant de 2021 à 2024, soit avant la prise de fonction d’Assani Ongala Hassan. En outre, le Fonds précise qu’aucun financement extérieur n’a été reçu depuis sa création en 2009 pour des projets forestiers, réfutant ainsi les allégations portant sur un détournement imaginaire de 33 millions de dollars.
Le communiqué insiste sur le climat de paix et de sérénité qui règne désormais au sein du Fonds Forestier National, avec des relations harmonieuses entre la tutelle, le Conseil d’Administration et la Direction Générale. Depuis janvier 2025, le FFN s’affirme comme un environnement stable et propice au travail, au bénéfice de ses agents et cadres.
Le Fonds Forestier National annonce son intention d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs et complices de cette campagne de diffamation, déterminé à défendre son honneur et à préserver son image.
S. Tenplar Ngwadi
