Dans un rapport publié ce samedi 21 décembre, la banque d’investissement Goldman Sachs a dévoilé ses projections pour les plus grandes économies du monde d’ici 2075. Les chiffres sont sans appel : la République Démocratique du Congo (RDC) se retrouve loin derrière les leaders mondiaux, mettant en lumière les défis économiques que le pays devra surmonter pour améliorer sa position sur la scène internationale.
Selon les prévisions de Goldman Sachs, la Chine devrait dominer le classement avec une économie évaluée à 57 000 milliards de dollars, suivie de près par l’Inde avec 52 500 milliards de dollars et les États-Unis avec 51 500 milliards de dollars. Ces trois géants économiques continuent de montrer une résilience et une croissance impressionnantes qui les placent à l’avant-garde du développement mondial.
D’autres pays émergents, tels que l’Indonésie et le Nigéria, affichent également des projections optimistes, avec des économies respectivement estimées à 13 700 milliards et 13 100 milliards de dollars. Le Pakistan et l’Égypte ne sont pas en reste, avec des prévisions de 12 300 milliards et 10 400 milliards de dollars.
En revanche, la RDC, riche en ressources naturelles mais confrontée à des défis structurels majeurs, est absente de ce tableau prometteur.
Les prévisions pour les autres pays montrent également un contraste frappant. Des nations comme le Brésil (8 700 milliards de dollars), l’Allemagne (8 100 milliards de dollars) et le Mexique (7 600 milliards de dollars) se positionnent bien dans le classement, tandis que des économies comme celles de la France, du Japon et de la Russie continuent de jouer un rôle significatif sur la scène mondiale.
La RDC, quant à elle, doit faire face à des problèmes persistants tels que la corruption, l’instabilité politique et des infrastructures déficientes. Ces facteurs entravent son potentiel économique et expliquent pourquoi elle ne figure pas parmi les pays qui devraient connaître une croissance significative au cours des prochaines décennies.
S. Tenplar Ngwadi