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RDC : l’endettement sous Tshisekedi atteint des sommets inquiétants, dépassant les 10 milliards USD en seulement 6 ans, avertit Matata Ponyo

La République démocratique du Congo (RDC) est l’un des pays les plus pauvres du monde, sa situation économique va de mal en pis. Sous la présidence de Félix Tshisekedi, la dette publique du pays a franchi le seuil alarmant des 10 milliards USD, un chiffre qui ne cesse d’augmenter et qui a été mis en lumière par le député national et ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo lors de l’examen du projet de loi de finances pour l’exercice 2025. Ce dernier a tiré la sonnette d’alarme, avertissant que cette spirale d’endettement pourrait compromettre les projets de développement essentiels pour l’avenir des Congolais.

 

« En six ans, la dette publique a doublé, passant de 5 milliards à près de 11 milliards USD », a déclaré Matata Ponyo lors de son intervention à la plénière du 31 octobre 2024. Ces chiffres révèlent une situation d’endettement jugée « explosive » et « nocive » par l’ancien Premier ministre, qui appelle à une prise de conscience collective sur les dangers que représente cette dette pour les générations futures.

 

Le député a également critiqué le projet de budget présenté par le gouvernement, qui prévoit un taux de croissance de 5,7 %. Selon lui, ce chiffre est trompeur et ne repose pas sur des réformes significatives. « La RDC n’a pas besoin d’un taux de croissance appauvrissant », a-t-il insisté. Pour Matata Ponyo, seule une activation des réformes permettra d’envisager une croissance véritablement bénéfique pour le pays.

 

Matata Ponyo a également souligné l’importance d’un suivi rigoureux dans la gestion des finances publiques. « Le budget n’a de sens que s’il est exécuté », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que sans une évaluation adéquate, les décisions budgétaires resteront lettre morte. Il a exhorté la Première ministre Judith Suminwa à assurer un suivi strict de l’exécution budgétaire afin de garantir que les ressources allouées produisent des effets tangibles sur le terrain.

 

Les dernières données de la Direction générale de la dette publique (DGDP) révèlent qu’au deuxième trimestre 2024, l’encours de la dette publique s’élevait à 10 milliards 806,06 millions USD. Ce montant se décompose en 6 milliards 962,62 millions USD de dette extérieure et 3 milliards 686,53 millions USD de dette intérieure. De plus, le service de la dette publique s’établit à 213,84 millions USD pour la dette intérieure et seulement 45,75 millions USD pour la dette extérieure.

 

Rédaction

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