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Kinshasa : 3 millions FC par jour, la recette gagnante d’une vendeuse de boissons en bouteilles plastiques

Depuis quelque temps, la ville de Kinshasa connaît une prolifération des sociétés produisant des boissons en bouteilles plastiques, telles que des jus et de l’eau minérale. Cela constitue un moyen d’échapper au chômage dans un pays où plus de 80 % de la population peine à trouver un emploi.

Nous nous sommes rendus dans la commune de Ngaba, où nous avons rencontré des mamans responsables des entrepôts de jus et d’eaux minérales en bouteilles plastiques. Au cours de cet échange, elles ont partagé les chiffres de leurs ventes journalières.

Pour Maman Nelly, la vente en gros de jus en bouteilles plastiques est rentable. Au début, il était relativement facile d’obtenir un compte auprès des sociétés productrices de ces boissons.

« J’ai commencé le commerce avec le code de ma belle-sœur. Par la suite, j’ai obtenu mon propre code. Comme dans toute entreprise, le début n’a jamais été facile. Avec courage et persévérance, nous avons évolué, passant de 2 paillettes à 4-6 », a-t-elle confié à Economico.net.

Concernant les ventes journalières, celles-ci varient selon les saisons.

« Pendant la saison des pluies, les ventes sont vraiment bonnes : il fait chaud et tout le monde veut se rafraîchir avec du jus ou de l’eau glacée. Nous pouvons atteindre jusqu’à 3 millions FC de ventes journalières. En revanche, durant la saison sèche, avec le froid, les ventes ralentissent considérablement. Nous ne dépassons pas 300 000 à 900 000 FC. Il arrive même que certains jours, nous ne vendions rien », a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que les boissons Zest Gaz et l’eau minérale Alpina sont particulièrement recherchées sur le marché, ce qui en fait les produits les mieux vendus.

À la question de savoir si le bénéfice est suffisant pour couvrir le loyer du magasin et ses besoins personnels, elle a répondu que cela nécessite une certaine intelligence pour gérer ses dépenses. Il faut payer le loyer, la personne qui l’aide à vendre et d’autres frais.

Avant de conclure, elle a conseillé à ceux qui souhaitent se lancer dans cette activité de le faire sans hésitation. Bien que ceux qui s’y engagent ne réalisent pas toujours leurs rêves, ils s’en sortent généralement bien. « Comme dans tout métier entrepreneurial, il y a parfois des pertes liées aux fluctuations des sociétés productrices de ces boissons ».

Exaucée DIANTEZA

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