La hausse des prix des transports en commun à Kinshasa demeure une situation préoccupante et sans issue. Bien que des tarifs aient été fixés par le ministère des Transports, de nombreux chauffeurs semblent ignorer ces régulations. Cette mesure apparaît comme une goutte d’eau dans l’océan. Au micro de notre rédaction, les habitants du district de la Tshangu expriment leur inquiétude face à cette situation récurrente.
« J’habite à Kimbaseke, plus précisément sur la route Mokali. Pour me rendre à mon lieu de travail en ville, je dois dépenser jusqu’à dix mille (10.000) francs congolais pour le transport, car il n’y a presque plus de bus desservant directement la ville à un tarif normal. Dans le cas contraire, je dois marcher pour réduire les coûts ou accepter des trajets en demi-terrain », confie Monsieur Roger.
Du côté des chauffeurs, cette situation semble être perçue comme normale. Les embouteillages, les tracasseries et la flambée des prix du carburant sont citées comme les principales raisons de cette augmentation inexorable des tarifs.
« Pour moi, il est normal que nous augmentions les prix, car le coût du carburant et les diverses charges, sans oublier les embouteillages, compliquent notre quotidien. Nous faisons face à des situations complexes. Indépendamment de notre volonté, nous agissons ainsi pour éviter de travailler à perte. Si les autorités ne nous soutiennent pas en régulant les prix dans les stations-service et en améliorant l’état des routes, nous ne pourrons pas appliquer les tarifs fixés par le ministère des Transports », déclare Mr. Mopacho, transporteur utilisant un Mercedes Benz couramment appelé 207.
Horxis BOONGO